Les chroniques des Féals, de Matthieu Gaborit

27 février 2012 at 20 h 40 min 3 commentaires

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un partenariat et d’une lecture commune organisé par Book en stock, un blog qui permet d’être au courant de l’actualité éditoriale dans le domaine des littératures de l’imaginaire (SF, fantasy) et des thrillers. Nous étions 11 personnes à lire ce livre très beau offert par les éditions Bragelone, que je remercie.

Ce volume rassemble l’intégrale de la trilogie de Matthieu Gaborit. Il nous emmène dans un monde peuplé de guerriers et de créatures magique au coeur d’un combat entre le bien et le mal, ce qui est un schéma très classique dans les livres de fantasy.

Januel est orphelin et a été recueilli par la guilde des phéniciers, des moines chargés de veiller sur les Phénix. Ces derniers sont un des Féals du M’onde. Les Féals sont des créatures magiques (Licornes, Pégases, Tarasques etc) qui ont chacune donné naissance à un royaume et à une civilisation. Les phéniciers veillent à la renaissance périodique des Phénix et forgent des épées particulièrement redoutables.

A 17 ans, Januel est hanté par des cauchemars liés à son passé et ne se remet pas de la mort de sa mère, tuée par les Charognards issus du royaume des Morts, qui sont les grand méchants du livre. Il se sent coupable de ne pas avoir pu la sauver et pense être un apprenti médiocre. Mais c’est lui qui est désigné pour procéder à la renaissance du Phénix impérial lors de l’anniversaire de l’empereur. Il découvre à cette occasion que l’empire est en guerre contre la Charogne et que les choses ne sont pas aussi simples qu’il l’imaginait.

La renaissance du phénix impérial tourne à la catastrophe et l’oiseau de feu tue l’empereur. Januel est évidemment accusé du meurtre,  mais il arrive à s’enfuir avec l’aide de Scende, une mercenaire draguéenne. Après diverses aventures, ils rejoignent la capitale où Januel veut s’expliquer auprès des maîtres de la Guilde Mère.

Il apprend qu’il est le fils de l’Onde (principe du bien) et qu’il a été crée dans le but de détruire la Charogne (principe du mal) . Les charognards arrivent à entrer dans la tour de la Guilde-Mère et les maîtres se sacrifient pour sauver Januel, qui prend le pouvoir sur la Guilde.

Il doit terminer sa formation en Caladre où les moines doivent lui apprendre à maîtriser le Fiel qui habite  le coeur du Phénix. Januel part donc avec Scende et Tshan l’archer noir pour rejoindre cette contrée. Mais la guerre entre le M’onde et la Charogne fait rage et Januel  arrivera jamais à destination.

Le roman se termine par une hécatombe générale et un dénouement totalement inattendu.

Le héros principal est d’abord peu intéressant, c’est un adolescent naïf et surtout très très gentil, et au fil des pages il devient de plus en plus autoritaire et teigneux, pour devenir carrément très antipathique. Les personnages secondaires sont  plus intéressants et complexes que lui (Scende, Tshan et le mère de Januel). Par rapport à d’autres ouvrages de ce genre, l’univers des Féals est facilement accessible.

J’ai un avis assez mitigé sur cet ouvrage, j’ai aimé les aventures des héros, les personnages secondaires de la saga mais je n’ai pas aimé les longues descriptions des combats que l’ont trouve principalement dans le prologue et dans la troisième partie.  J’ai apprécié le côté non manichéen des personnages qui ont tous du bon et du mauvais en eux . Le livre finit très mal et Januel se rend compte qu’il n’a été qu’un jouet aux mains de puissances qui le dépassaient. La conclusion n’en est pas une et on referme le livre avec beaucoup de questions et peu de réponses. Il y a beaucoup de stéréotypes et certains évènements sont ultra-prévisibles, mais ce livre reste un moment de lecture agréable.

Une autre lecture possible de ce roman serait d’y voir l’évolution spirituelle et psychologique de Januel qui passe de l’enfance (effacé, très gentil et naïf) à l’adolescence (conflits, caractère prétentieux et teigneux, veut se faire remarquer etc.) puis enfin à l’âge adulte où il a intégré et accepté les conflits avec ses parents et la partie sombre de lui-même, le tout raconté sous la forme d’une longue fable de 600 pages. Cette lecture me paraît plus intéressante, mais il s’agit de mon interprétation, je ne suis pas sûre que Gaborit a voulu aller dans ce sens.

 

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3 commentaires Add your own

  • 1. Phooka  |  28 février 2012 à 11 h 22 min

    Merci pour ta chronique Pat! 😉

    Réponse
  • 2. Acr0  |  28 février 2012 à 12 h 32 min

    Attention Bragelonne prend deux N 😉
    Sinon nous avons le même ressenti concernant les personnages, que ce soit Januel ou Scende & Tshan.

    Réponse
  • 3. claude  |  28 février 2012 à 15 h 47 min

    bon pas lu le livre alors pas de commentaire dessus de ma part.
    la bonne nouvelle, j’ai acheté un pavillon pour le marché de noel ! un bleu qui se plie comme un parapluie. ça sera plus facile et je pense qu’il tiendra mieux que le blanc ! enfin tu vas me dire que c’est pas difficile !!! lol
    à jeudi gros bisous

    Réponse

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